Prologue d'YXSOS

Bonus: Le prologue d'Yxsos, extrait non publié:

Il était une fois une planète bleue tournant autour d’une étoile tout à fait commune et ne scintillant ni plus ni moins que la multitude de ses voisines. Une étoile située dans la banlieue quelconque d’une galaxie comme il en existe des milliards.
Sous la fine couche d’air qui lui donnait la particularité de son aspect bleuté, cette planète avait la bizarrerie d’héberger des êtres vivants et la singularité de compter parmi eux une espèce dotée d’une conscience  éclairant son intelligence.
En survivant à autant de périls que de millions d’années, cette espèce  s’humanisa, si bien que l’individu, longtemps mésestimé ou même sacrifié, vit sa valeur et son importance reconnues, au point d’être, un beau jour, investi de droits fondamentaux. Les sociétés fertilisées par ces Droits de l’Homme s’en trouvèrent d’autant plus apaisées qu’il est prescrit que ces Droits s’appliquent à tous les humains, même s’ils diffèrent dans leur aspect, et tout autant s’il en existe de deux sortes, généralement bien distinctes, à savoir les hommes et les femmes. Cette égalité des Droits entre les sexes devait remettre en question la suprématie que les hommes s’étaient arrogée sur les femmes. Les rapports entre les sexes s’en trouvèrent colorés différemment et les femmes se risquèrent à se comporter comme les sujets de leur vie plutôt que comme des objets requis par les mâles pour servir et reproduire.
Très récemment, l’évolution scientifique et technologique de l’humanité connut une fabuleuse accélération. Un ou deux siècles à peine suffirent pour découvrir ce qui était resté inconnu au cours de l’amoncellement de millénaires aveugles. Quelques décennies, voire même quelques printemps seulement, allaient permettre de réaliser ce qui n’était guère imaginable pour la génération précédente.
Les femmes découvrirent alors qu’elles pouvaient contrôler leur fertilité et, le cas échéant, se reproduire sans même avoir recours à la sexualité. Qu’adviendra-t-il le jour où elles en viendraient à imaginer que la semence des hommes pourrait s’avérer aussi superflue que leur sexe ?


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